Extraits officiels
Jaoriɳ Talὲɳ Orὲɳ Dal NuBi, ou le registre des Mondes de NuBi, est un manuel destiné à faciliter la lecture des ouvrages de l’auteur Musinga Mwa Tiki. Dans ce premier volume, la romancière entraîne le lecteur dans ce qu’elle appelle les Mondes du Bas. Situés dans une réalité sensorielle imperceptible par les cinq sens humains, Talὲɳ Orὲɳ Dal Udo, ou les Mondes du Bas nous dévoilent l’envers du décor de la mort, comme nous ne l’avons jamais perçu ou même imaginé.
Musinga Mwa Tiki est bien consciente que la description de ce qui attend tout être humain, après l’abandon de son corps, peut rebuter et effrayer les âmes sensibles. Elle ne discrédite pas pour autant les croyances des uns et des autres sur l’enfer et le paradis. Elle propose une autre vision de l’au-delà, que chacun pourra considérer comme fiction ou réalité, suivant sa propre compréhension et son propre ressenti.
Le Souffle des Saisons est un prétoire de l’âme à partir duquel le poète expose ce qu’il identifie comme le sens perdu du monde. Un monde où le feu, le sang et la cendre se répandent par quantités compétitives et où le droit à la résistance, les énergies et les actes qu’il porte, deviennent résolutoires. Les principes de la liberté, de l’éthique et de la dignité ne tiennent plus qu’à un fil. Le poids de leur distorsion érode et déstructure chaque jour les murs qui tiennent l’humanité éloignée de cette part détestable d’elle-même qu’est sa propre animalité. Le poète croit cependant à l’intelligence du temps, cette matrice d’un jour nouveau qui, par un sursaut d’âme dont il sait l’humanité capable, lui octroie la force de clamer :
« Est venu le temps des saisons. De nouvelles saisons. Qui répandent en tous lieux sensibles leur souffle revigorant. Quel est-il d’autre, ce souffle, si ce n’est le souffle des saisons. Le chant de la corne. La corne sacrée de la Renaissance. La Renaissance humaine. »
Des Hommes, de l’or et un fleuve L’histoire cachée des Placers de la Mana 1870-2014 est le fruit d’un travail commencé il y a trente ans sous la forme de fiches d’entretien avec les anciens chercheurs d’or épuisés par leur travail et vivant dans le bourg de Mana. Ces hommes étaient les derniers orpailleurs de ce troisième bassin fluvial aurifère de Guyane. En réalité, ils appartenaient à la deuxième vague de travailleurs ayant remplacé les pionniers-fondateurs des grands établissements-Placers de la Mana. Les faits qui se sont déroulés dans le bassin fluvial de la Mana relèvent d’un phénomène humain unique dans l’histoire d’un territoire français, tant national que régional. Sa durée relativement courte, 50 ans tout au plus, a laissé des marques indélébiles sur l’urbanisme patrimonial et la géographie de la Guyane. L’or de la Mana a-t-il encore un impact sur la Guyane d’aujourd’hui, comme il le fut dès 1870 ? La réponse est au cœur de ce vaste chantier qui en appelle déjà d’autres.
Le Code Antaruɳ, premier manuel de référence classé de manière convenue dans le genre science-fiction, ouvre des voies d’exploration inédites et parfaitement structurées des univers bien plus proches du système solaire que ne le laissent supposer les distances évaluées en années lumières de nos décrets scientifiques.
Le Code Antaruɳ est une « réalité anticipée » sur l’existence toujours sujette à caution d’autres vies et lieux d’habitations en dehors de notre planète. L’œuvre décrit, de manière précise, La Convention qui réunit trois univers dans l’exploration, l’équilibre et l’évolution harmonieuse de leurs systèmes planétaires et de leurs galaxies. En ce XXIe siècle, est-il encore raisonnable de croire que nous sommes les seuls êtres vivants de notre système solaire ? Des réponses raisonnables sont fournies au lecteur téméraire et surtout doté d’un esprit ouvert et méthodique dans cet ouvrage.
Dans ce troisième volume, Le Jeu des Anciens nous surprend davantage par les secrets et les versions dévoilées.
À la suite des découvertes effectuées dans les deux premiers ouvrages, Ọláyínká Angel McNeil, alors unie au roi Akínjídé Adéníji, est une nouvelle fois au cœur de tous les enjeux. Ces deux premières versions de Le Jeu des Anciens sont invalidées par les parents biologiques de l’héroïne, Àìná Ayọtúndé et Àjàní Àriyọ-Ológun.
Désormais, dans ce troisième roman, c’est à travers leurs regards que le lecteur découvre au fil de sa lecture que les événements relatés dans les précédents volumes sont totalement remis en question. Àìná et Àjàní sont confrontés à des complots plus surréalistes les uns que les autres et qui tentent désespérément d’empêcher la conception d’Ọláyínká.
Dans Le Poids des Sentences, le destin est particulièrement cruel pour les protagonistes courageux et admirables. Le lecteur est alors en droit de se demander si le jeu auquel se livrent les Anciens connaîtra une fin heureuse dans ce troisième volume.
Si dans le premier volume qui accompagne la saga de huit ouvrages, Le Jeu des Anciens, avait pour principal décor le Nigéria, ses états, ses peuples et ses cultures aux multiples facettes, ce deuxième manuel porte un intérêt particulier à la sublime cosmogonie yorúbá en relation directe avec la création des univers et des éléments célestes qui l’accompagnent. Il met en avant des informations essentielles sur les Òrìṣà en donnant aux lecteurs une interprétation originale sur leurs rôles et leur rapport avec les hommes, et plus spécifiquement avec les principaux personnages des romans. Dans ce LIDÉ, Musinga Mwa Tiki porte une attention particulière sur le système de divination qu’est Ifá, ainsi que sur les prêtres et prêtresses qui rythment la vie et déterminent le destin des personnages. Le Poids des Sentences et La Parade des Régents sont des lectures où suspense et révélations incroyables tiennent le lecteur en haleine. Le manuel tout public
enrichit grandement la perception de ces volumes 3 et 4 de la saga à laquelle il est attaché.
Le Jeu des Anciens, est une saga de huit ouvrages ayant pour principal décor le Nigéria, ses états, ses peuples et ses cultures aux multiples facettes. Le présent Lidé pose le cadre socio-politique des intrigues du premier livre de la série, Ọláyínká, le choix d’une vie, avec des informations essentielles pour une bonne appréciation de ce dernier. C’est précisément au Nigéria que les Anciens vont mener une expérience assurément originale en offrant plusieurs versions de la vie des principaux personnages de la saga. Le jeu auquel ils se livrent offre aux différents protagonistes la possibilité d’être responsables du choix de leur destin.
Ce manuel décrit les différents royaumes et peuples au sein desquels évoluent les acteurs fictifs du roman Ọláyínká, le choix d’une vie.
Ọláyínká Angel McNeil est née à Lagos, de deux parents Yorùbá. Adoptée par le Britannique Ian
McNeil à l’âge de sept ans, elle quitte son pays en compagnie de ce dernier et de sa mère pour Londres un an plus tard. Ọláyínká ignore alors, qu’elle est vouée, par ses propres résolutions à un destin grandiose et semé de tragédies. À 10 ans, elle rencontre le prince Akínjídé Adéníji âgé de 23 ans, et en tombe amoureuse pour le reste de sa vie.
L’intrigue serait sans doute banale si ces deux âmes n’avaient à affronter, ensemble ou séparément des situations dramatiques, des trahisons. Contraints par le poids des sentences pesant sur leur destinée commune, ils sont alors tenus d’opérer des choix aux conséquences funestes, qui les mèneront là où, selon la légende, leur histoire a commencé 400 ans plus tôt.
Ọláyínká, le choix d’une vie, est une suite de secrets exhumés, de serments et de scandales qui n’en finissent plus de rythmer la vie des différents protagonistes animés d’intentions dictées par les intérêts aussi bien politiques que matériels. Le pouvoir et ses nombreux aspects n’ont jamais été aussi bien illustrés que dans ces grandes familles yorùbá, igbo, peules, haoussa et kanuri aux richesses faramineuses.
L’Incontournable D’Ekima ou Lidé est le manuel d’accompagnement ayant pour but d’apporter des compléments d’information pour une meilleure lecture des ouvrages de l’historienne-romancière, Musinga Mwa Tiki. Véritable innovation dans le monde littéraire de l’Afrique subsaharienne, Lidé fournit, pour chaque roman, des précisions qui prennent en compte les contextes géographique, historique, culturel des peuples et des pays concernés par les intrigues.
Lidé du livre 1 de l’Honneur des Morts, La Guerre des Hommes, offre au lecteur une carte simplifiée des mœurs et des coutumes des peuples acteurs dans les différents théâtres de confrontations du Sahara. Avec ce manuel, le regard porté sur ces derniers s’enrichit de manière significative.
1536, le désert du Sahara est un champ de bataille d’une violence indicible. Sur plusieurs fronts, Peuls rouges, Mandenka et Tuaregs, tous de farouches animistes, combattent pour l’honneur, la liberté des leurs et contre l’anéantissement. Ils ont face à eux, la horde des zélés musulmans également peuls, tuaregs et mandenka.
Ces fidèles serviteurs d’Allah sont conduits et commandés par d’intraitables Maures et Arabes, pour lesquels le jihad n’a qu’une seule signification : la mort, l’esclavage et la conversion des peuples jugés infidèles.
Dans un style narratif qui lui est propre, Musinga Mwa Tiki signe un chef-d’œuvre littéraire et s’offre le luxe de classer La Guerre des Hommes sur plusieurs registres: il est à la fois roman historique, roman fantastique et roman de science-fiction.
En 1536, les Amargal, ou extraterrestres, atterrissent dans le désert du Sahara et mêlent leur technologie avancée à celle, rudimentaire, des belligérants terriens. Action, aventure, découverte et montée d’adrénaline sont au rendez-vous pour le lecteur.
En 1982, Jibril Omar Kane, jeune Sénégalais, décide en compagnie d’un ami, de quitter Dakar et la Médina, son quartier et sa misère, pour la France. Embarqués dans les cales d’un bateau, les deux immigrés clandestins atteignent le port de Marseille, au bout de 30 jours d’une traversée infernale. Ils ne sont pourtant pas à la fin de leur calvaire. Le rêve nourri durant de nombreux mois se mue très vite en cauchemar.
Jibril O. Kane ne se laissera cependant pas broyer par cette indémontable machine d’exclusion et de paupérisation qui prendra, tout au long de son périple, visages et noms différents. Aucune épreuve ne viendra à bout de sa formidable opiniâtreté. Il ne cessera sa lutte qu’après avoir transformé ses Peintures en esquisses en un merveilleux tableau aux couleurs de l’espérance, pour une Afrique aux lendemains qui chantent.
Après les deux premiers volumes où les héros s’imprègnent totalement de leur mission, convoquent la conscience historique, les Dieux et les Absents pour comprendre les causes de la perdition de leur monde, Le Livre de la Déchirure du Voile, troisième et dernier volet de la saga Le Pharaon Inattendu, monte à l’assaut des barrières érigées contre l’équilibre humain par l’esclavage, la colonisation et d’autres systèmes perfides et racialistes qui tiennent l’humanité en otage.
S’inspirant de la Révolution haïtienne de 1791-1804 qu’on voit à l’œuvre et qui sut allier les forces spirituelles africaines à une stratégie de guerre efficace pour vaincre les armées de Napoléon et ses successeurs, les héros savent désormais comment bâtir et sécuriser le bien-être des Hommes vivant sur les terres les plus riches du globe et qui croupissent néanmoins dans une misère effroyable.
L’irruption dans l’intrigue des figures emblématiques telles que Fidel Castro, Nelson Mandela, Chris Hani, ou le général Manuel Lourenço opérant au cœur de la guerre civile angolaise, confère à cet ouvrage son poids de roman historique et de fresque littéraire de portée philosophique.
Mouelle II confirme bien qu’il est un auteur avant-gardiste dont les œuvres, indubitablement, traverseront le temps.
Dans ce deuxième volume, Le Jeu des Anciens dévoile une intrigue aux ramifications profondes.
Pour une erreur commise par Jέzer Tal Kur, incarné comme Akínjídé, prince héritier puis roi de Lagos, Jíɳ Kalon née Ọláyínká Àriyọ-Ológun élabore une vengeance dévastatrice. La réalisation de celle-ci bouscule les bonnes mœurs, bafoue les traditions, introduit de lourdes séquelles au sein de plusieurs familles et débouche sur des morts aussi tragiques que regrettables, dont la sienne, à la fin du premier volume, Olayinka, le Choix d’une Vie.
Rappelés, au cours d’une deuxième rencontre astrale, les principaux protagonistes rejettent cette version et de nouveau, la Guerrière cosmique est exhortée, par tous, à modifier ses plans de revanche, pour le succès de leur Mission.
Devant le refus de sa compagne de changer le fond de sa revanche, Akínjídé devra déployer des moyens proprement colossaux pour dévier leurs lignes de vie de leur issue tragique.
Autour de la Femme, drame en trois actes, révèle au lecteur, les dessous d’un formidable renversement de situation, où les apparences s’effilochent sans cesse, telles des voiles usés et souillés, pour permettre aux vérités, longtemps cachées, d’émerger et de rétablir le destin glorieux du couple qui n’est pourtant pas au bout de ses épreuves.
1999, dernière année d’un XXe siècle particulièrement éprouvant et déterminant pour l’humanité en général et pour l’Afrique en particulier, est marquée, pour Jibril Omar Kane, par une tragédie qui l’oblige, une fois de plus à déployer toutes ses ressources afin d’échapper au terrible chef d’accusation qui pèse sur sa vie. Désigné coupable du meurtre de sa femme, il se retrouve à Fleury-Mérogis.
Après avoir péniblement dressé le grand tableau de ses aspirations dans Peintures en esquisses, Jibril réalise qu’il lui faut désormais y introduire des Couleurs Écarlates, générées par son Réveil, réalisé grâce à sa rencontre avec d’étranges détenus, au service de l’institution, organisation secrète, qui se dit garante de toutes les libertés d’une humanité dominée, abêtie et appauvrie par Les Maîtres du Profit et de la Destruction.
Confrontés à des vérités inconcevables, désireux de prouver son innocence et surtout, déterminé à retrouver les assassins de sa femme, Jibril devra croire à l’incroyable et accepter l’aide de l’Institution. Mais a-t-il fait le bon choix ?Après de brillantes études validées par deux doctorats, en Médecine et en Ethnologie, Fleur Aimée s’envole de Paris pour la Côte d’Ivoire, son pays natal. À peine arrivée, la jeune femme est plongée dans une lutte ardue pour trouver sa véritable identité. Traquée, de surcroît, par Thaliba, la « déesse de la Mort », elle entreprend une véritable course contre la montre pour échapper au destin funeste qui pèse sur sa vie bien avant sa naissance.
Le lecteur qui s’immerge dans l’intrigue de ce roman, bâti comme une enquête policière, n’est pas épargné par le parcours chaotique de l’héroïne en pleine crise identitaire. Chapitre après chapitre, il côtoiera le monde bruyant et oppressant formé par la grande famille Agyema. Il vivra ses tourments et découvrira ses secrets indicibles. Ainsi, telle une longue quête, paraît la vie de Fleur Aimée et le lecteur la vivra jusqu’à son surprenant dénouement.
La première édition du roman fut publiée en 2008. Avec cette deuxième version revue et augmentée, l’auteur nous offre une autre grande saga contemporaine, ancrée dans les riches terres de Côte d’Ivoire et porteuse, comme toutes ses œuvres, d’Espoir et de Vie.
Les Essences de l’âme sont un recueil de poèmes choisis pour leur force d’énonciation, leur devoir de dénonciation et leur capacité à célébrer les amours véritables. Les vers s’épanouissent au cœur même de l’idée de l’Homme aimant. Une idée exposée comme des pétales qui adoucissent, de leurs parfums sensuels, le doute existentiel et les peines du vivant, renforçant ainsi la force de l’espérance et la détermination d’une méditation agissante. Le poète en extrait une âme nouvelle qu’il convie à insuffler la beauté en toute chose.
« Dix mille ans couronnent cet exercice qui partout ruine l’ennui existentiel
Depuis les saintes sources du Nil où s’épanouit sa résonance spéculative
Jusqu’aux confins des plaines romaines où disparut son écho mélanique
Chaque esprit obsédé par son reflet dans un miroir serti de profonds ego
Claironne sur tous les chemins de sens ce qu’il en sait très précisément
Le poète s’y prend si bien que l’âme qui paraît la sienne s’universalise
En une cause qui ne tarde pas à devenir le fruit d’un décret divin ».
Le deuxième des trois volumes du roman Le Pharaon Inattendu, revu et augmenté, Le Livre du Milieu et de l’Enfant laisse apparaître le double espace à la fois réel et féerique dans lequel NεfὲrPtah, l’Envoyé des Absents, naît pour remplir sa mission. Tout l’enjeu réside dans la haute science africaine qui amène un nourrisson de sept jours à se reconnecter à l’une de ses incarnations précédentes afin d’en démontrer la pleine puissance à quatorze ans. Il porte alors le bel âge pour s’imprégner de l’essentiel des deux mille ans passés, source du recul de la fraternité et socle d’une instabilité si profonde qu’elle a généré des identités nouvelles, altéré les anciennes et effacé les plus affaiblies.
L’analyse qu’il en fait essaime les graines d’un changement imminent. Les personnages qui l’entourent se nourrissent d’une ferveur si ardente pour la reconquête des libertés et des équilibres humains qu’il ne leur manque plus qu’un seul élément : l’audace de l’action.
De quelle nature serait-elle ? Reflèterait-elle la vertigineuse hauteur des enjeux ? Face au pouvoir ivre des puissants, la question du devenir des peuples est plus que jamais cruciale.
Dans le volume 1, Korhogo, la légende du Guérisseur, Emmanuel Alexandre Dagaré est confronté à la lourde machine néocoloniale du Pays des Mirages qui ne désigne nullement sa chère patrie la Côte-d’Ivoire. Après avoir vécu l’arrestation arbitraire de son père aussitôt conduit à Bouaké, il subit sévices et humiliation au poste de police de Gagnoa où il s’est rendu pour en connaître les raisons.
Le suicide de sa jeune sœur, victime de la prédation des hommes sans morale, finit de transformer son séjour dans sa ville natale en un cauchemar.
De retour dans la capitale dans le présent volume, Abidjan : Intrigues et Jeux mortels, Dagaré a une priorité : panser, auprès de son épouse, ses blessures physiques et morales. Hélas, Le Pays des Mirages, entité nébuleuse, née de l’impérialisme français, contrôle la vie politique, sociale et économique de son pays et n’a nullement l’intention de lui accorder de répit.
Et ce que le jeune homme avait considéré comme un plaisant intermède va rapidement générer un autre cauchemar. Entraîné malgré lui dans des intrigues complexes et contraint de jouer dans cette partition mortelle, il devra se battre pour sauver sa vie, celle de sa jeune épouse et surtout celle de son père, déjà condamné à mort.
Rites et coutumes sáwá dans Ɓona Ɓὲlὲ, le roi invaincu est le premier manuel de référence sur la fresque historique Kamεrun Wέmá ! Celle-ci débute en 1850, sur le littoral du pays, qui deviendra plus tard le Cameroun. Une région sous la souveraineté de petits mais puissants royaumes fondés par les ƁoMbɔngɔ, peuple Ntu.
Également appelés Sáwá, ces Bantus de l’estuaire du Wouri ont développé une organisation socio-culturelle ayant assuré leur cohésion et la pérennité de l’héritage ancestral, au fil des siècles.
L’ouvrage décrit les monarchies ƁoMbɔngɔ existantes et mythiques ainsi que certains rites et coutumes essentiels comme la codification des noms des individus ou les cérémonies liées au mariage. Il contient, également, des informations sur des personnages réels, acteurs critiques dans l’histoire du Cameroun. Enfin, il offre un décryptage concis de l’épopée de Jὲki lá Njamb’á Inɔnɔ, considérée comme le mythe créateur, fondateur et fédérateur des peuples sáwá.
Bona Bὲlὲ, le roi invaincu, premier volume de la saga historique Kamεrun Wέma ! débute en 1850. Alors que la deuxième révolution industrielle se profile en Occident, l’Afrique subsaharienne, vidée de ses populations pendant plus de dix siècles de Traite cumulée, subit l’impérialisme des nations esclavagistes, grandes dévoreuses de ses richesses. Dans l’estuaire du Wouri, la Grande-Bretagne par l’intermédiaire de ses agents consulaires, de ses missionnaires et de ses commerçants impose un règne commercial inéquitable aux peuples à peine remis des ravages de la Traite négrière.
Après avoir consacré plusieurs années à la compréhension de la dynamique civilisationnelle occidentale, le roi Bona Bὲlὲ et les princes-guerriers engagent un combat à mort contre l’anéantissement programmé de leur identité.
L’histoire romanesque, fondée sur des faits et des personnages réels est épique, émaillée de batailles mémorables, de combats d’initiés et de duels mortels entre deux cultures, deux croyances et deux modes de pensée diamétralement opposés. Elle restitue, avec simplicité et réalisme, les traditions séculaires, la spiritualité magnifiée des Ancêtres. Enfin, elle s’enrichit d’apports issus d’un Ailleurs situé à la croisée de trois mondes merveilleux : l’estuaire du Wouri et ses royaumes, l’empire abyssal des Entités aquatiques et l’univers cosmique des Anciens.
La sortie de l’ouvrage a été précédée par celle d’un manuel d’accompagnement: Rites et coutumes sáwá dans Bona Bὲlέ le roi invaincu, contenant des notions essentielles pour une lecture aisée.
Le premier des trois volumes du roman Le Pharaon Inattendu, revu et augmenté, Le Livre de la Source expose, dans une fine poésie des causes et un réalisme investi, l’univers spirituel africain doté d’une force extraordinaire. Le lecteur est entraîné dans des intrigues où s’entremêlent le Monde des Absents, celui des dieux et celui, plutôt brut, des luttes idéologiques du XXe siècle où la peur, née des génocides de toutes sortes, tient les peuples en haleine et combat férocement la moindre idée d’un monde plus humain.
L’accueil de l’Envoyé des Absents, le Pharaon Inattendu, constitue un moment d’évaluation définitive de ce que l’humanité entend réellement devenir. Après Historiographie Africaine et Archéologie de l’Esclavage qui l’annonce et l’explique, le présent ouvrage place Mouelle II parmi les maîtres pluridisciplinaires de la cosmogonie africaine et des interrelations complexes entre les peuples. Le Pharaon Inattendu est bien davantage qu’un roman historique. Il est un monde. Extraordinaire. Surprenant. Inspirant.
1960 : l’Afrique francophone connaît une vague d’indépendances programmées. Les Émancipés de Kέdura n’ont alors qu’un souci : découvrir les joies d’une autonomie si longtemps désirée et pour les plus engagés, participer à la construction de leurs pays.C’est le souhait d’Alexandre Emmanuel Ange Dagaré, personnage principal de cette saga qui commence sur les terres hautes de Korhogo.
Fils du Rebelle de Gagnoa, farouche opposant aux règnes colonial et postcolonial, Dagaré a été contraint de renier l’héritage politique de son père pour pouvoir s’instruire et survivre.
Il n’a alors qu’une ambition : réussir sans avoir recours à l’ascenseur politique offert aux cadres formés à l’école française.
Malheureusement il devra assumer les conséquences funestes du legs indésirable paternel.
Et tandis qu’il se bat pour l’honneur de sa famille, il est loin de soupçonner que La Légende du Guérisseur découverte à Korhogo pèsera elle aussi lourdement sur sa vie aux côtés de l’élue de son cœur.