UNE REMISE EN QUESTION PERMANENTE ET RIGOUREUSE.
1 – Sur la Voie qui est la nôtre, il est impératif de se remettre constamment en question. Prenons toujours quelques minutes, juste des minutes pour revoir à la fin de chaque journée tout le fil de nos actes, paroles et pensées.
2 – Ne jamais se trouver des excuses. JAMAIS ! Pour justifier un comportement, un acte ou une parole qui nous a mis en porte à faux vis-à-vis les Autres.
3 – Tout ce qui nous arrive de Bien ou de Mal est toujours le résultat d’un acte, d’une parole ou d’une pensée passés.
4 – Ne jamais se poser en victime et être toujours capable de reconnaître ses torts ou d’assumer ses opinions.
5 – Il n’y a au dehors qu’une seule personne susceptible de nous empêcher d’aller là où nous désirons nous rendre : Nous-mêmes.
6 – Avant d’entreprendre des grands projets de « réfection d’une société, d’un peuple, d’un état », expérimentons d’abord ceux-ci sur nous-mêmes.
7 – Toujours avoir à l’esprit trois choses essentielles :
- Nous ne pouvons pas TOUT faire et TOUT être.
- Nous devons opérer des choix drastiques et augmenter notre concentration sur les projets qui répondent non pas aux aspirations de la majorité mais aux nôtres.
- Nous ne pouvons vouloir « sauver le monde » sans nous être sauvés nous-mêmes.
8 – Essayer dans la mesure du possible d’éliminer Toute source de mal être matériel, financier, physique et spirituel personnel avant de se lancer dans le « sauvetage des autres ».
9 – On ne peut vouloir nourrir les affamés si on a soi-même faim.
10 – On ne peut promettre de l’eau potable aux assoiffés si on n’arrive pas à régler ses propres factures.
11 – Si on a la critique facile, on doit aussi être prêt à être critiqué et pris à partie.
12 – Ceux que nous critiquons, vilipendons ou clouons au pilori sont aussi des esprits comme les nôtres.
13 – La critique facile, la revendication intempestive et la colère simpliste sont autant d’éléments qui nous ôtent, avec le temps, toute grandeur d’âme et toute élévation de spirituelle vers la Cause de nos malaises quotidiens.
14 – Émettons toujours des critiques froides, sans passion ni parti-pris.
15 – Préférons encore et toujours le SILENCE constructif pendant lequel nous analysons froidement le problème afin d’y apporter une solution efficace.
16 – Aucun esprit n’est capable de fournir des résultats durables et bénéfiques s’il travaille dans le tumulte des Effets.
17 – On ne peut donc espérer gouverner de la bonne manière si on n’a pas appris à se gouverner soi-même.
DU LEADER À L’EXÉCUTANT
18 – Le leader est celui qui applique ces 17 règles sans y déroger.
19 – Le Leader est avant tout Guerrier.
20 – Le Leader est son propre maître, son propre guide, sa propre conscience.
21 – Et s’il n’a pas appris à se maîtriser en éliminant toute source de mal être dans les domaines cités plus haut, il cesse d’être un leader pour devenir manager.
22 – Le Leader apprend à construire une cabane parfaite avant d’entreprendre l’édification d’un château.
23 – Le Leader ne se contente pas de paroles élaborées, de discours grandiloquents et de promesses vaines.
24 – Il est Homme de terrain, maître d’une pensée efficiente et un esprit libre.
Il y a une confusion certaine entre ces trois notions : Leader, Manager et Exécutant.
- Le Manager a besoin d’être conseillé, orienté et maintenu dans le Monde des Effets dans lequel il œuvre au quotidien. Il prend toujours à son compte les travaux des autres. Il a des maîtres à penser auxquels il se réfère.
- L’Exécutant est au bas de cette échelle de responsabilités et de réalisations. Il n’a pas d’autre ambition que d’accomplir ce que Leader et Manager ont élaboré. Il est répétitif et ne remet RIEN en cause sinon pour critiquer, revendiquer et se poser en victime.
Ces trois catégories ainsi sommairement schématisées correspondent dans le Monde des Causes à trois degrés initiatiques et de prise de conscience.
Auteur : Musinga Mwa Tiki